La revue

Renaissances : la Revue de l'Institut Culturel Panafricain

Renaissances est une revue d’idées engagée dans le mouvement de la Renaissance africaine. Elle est un espace de réflexion qui entend accompagner ce moment de mutation intellectuelle qui marque ce début du 21ieme siècle. C’est une revue littéraire, artistique, sociale, philosophique et politique indépendante qui entend jouer le rôle de carrefour intellectuel. Elle est un creuset de débats et d’analyses fécondes, un lieu d’éclosion d’idées innovantes.

La Revue Renaissances est surtout un vecteur du débat africain sur des problématiques de recherche aussi variées que le récit critique, les nouvelles expérimentations en matière de création littéraire, les dernières découvertes dans les sciences sociales, les études sociologiques, etc. La revue n’est pas attachée à un genre, une forme d’expression, une esthétique ou un format particuliers mais recherche le talent, l’originalité dans tous ses tons, tout en préservant une ligne critique dans ses analyses.

Engagement, Résistance intellectuelle et Rupture sont donc des choix constitutifs qui informent la ligne éditoriale de la revue. La revue s’applique à traiter de questions essentielles et importantes dans un langage accessible au plus grand nombre.

Chaque numéro s’articule autour d’un thème principal et comporte une section de textes brefs qui traitent de thèmes variés et permettent aux auteurs de participer activement à l’actualité des idées. La revue s’attache ainsi à dégager, dans les débats publics qu’elle initie, les possibilités d’une intervention intellectuelle savante dans la marche de la société. Parmi ses rubriques, la revue présente, à travers des pages illustrées, les œuvres graphiques d’artistes avec des commentaires par les artistes eux-mêmes ou par des critiques d’art contemporain. La revue veut ainsi faire dans l’innovation, en faisant découvrir aux lecteurs de nouveaux artistes, de nouveaux acteurs culturels et littéraires qui sont dans la créativité, la nouveauté et la différence. La revue consacre également une section aux brèves culturelles et une autre aux lectures et critiques de livre.  

Le rythme de parution de la revue est semestriel. Pour sa première livraison, la revue compte présenter des réflexions diverses sur le mouvement de la Renaissance Africaine, son historique, ses formes passées et présentes, ainsi que ses perspectives variées en Afrique et au sein de sa diaspora.

Le comité de lecture est composé de Elikia M'Bokolo, histoirien et Directeur d'études à l'EHESS, de Maty Diakhaté, professeur de droit, de Amy Niang, écrivain et professeur, de Nouréni Tidjani Serpos, écrivain, professeur et ancien sous-directeur général de l'UNESCO, département Afrique, de Racine Senghor, professeur, écrivain et pemier conseiller du ministère de la culture du Sénégal, de Roger Sidokpohou, écrivain, de Ramatoulaye Diagne Mbengue, professeur de philosophie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, de Caya Makhélé, écrivain et éditeur, de Habib Demba Fall, poète écrivain et journaliste, de Victor Bouadjio, écrivain et éditeur, de Hamidou Dia, professeur et écrivain, de Amadou Elimane Kane, enseignant chercheur et poète écrivain

 

Appel à contribution pour la revue Renaissances

Renaissances : Numéro 1

« Repenser l’Objet intellectuel pour la Renaissance africaine »

Pour ce premier numéro de la revue Renaissances, le comité éditorial invite les contributeurs à repenser l’Object Intellectuel dans la dynamique de la Renaissance Africaine et de ses perspectives plurielles. Il s’agit de réfléchir aux possibilités de production de connaissances qui s’inscrivent dans notre histoire culturelle. En interrogeant les pratiques intellectuelles, culturelles et artistiques, on peut produire du sens en s’appuyant sur les fondements de nos sciences. C’est aussi une invitation à repenser le panafricanisme et la Renaissance comme préalable à la décolonisation intellectuelle des africains.

Récemment, la Renaissance intellectuelle africaine s’est inscrite dans un effort scientifique et conceptuel qui conduit à sortir du reflexe idéologique et ethno-africaniste. L’analyse de l’objet intellectuel permettra ainsi de faire valoir la science sur l’idéologie. Cette démarche doit nécessairement s’articuler en fonction des contextes historiques. Notre réflexion d’aujourd’hui doit prendre en compte cette décolonisation encore balbutiante et les inégalités qui persistent dans le processus de globalisation. Cela permettra d’ouvrir de nouvelles perspectives pour contribuer à la démarche de la Renaissance Africaine.

En ce sens, le concours des intellectuels, des artistes, des peintres, des écrivains, des sculpteurs, des graphistes, des musiciens, des journalistes, des conteurs, etc. sera particulièrement enrichissant car, à travers leurs œuvres, ils produisent du sens à partir d’un matériau artistique dense, parfois problématique mais qui participe pleinement à la création et à l’histoire culturelle.

Leurs apports permettront donc d’aborder l’objet intellectuel avec une vision plus large pour recréer des liens entre savoir, histoire, connaissances et conceptions créatives. Ces contributions s’attacheront à dessiner les perspectives de la Renaissance Africaine tout en dépassant les désenchantements.

Les problématiques suivantes, non exclusives, peuvent guider la réflexion :

Savoir, science, idéologie

La renaissance intellectuelle africaine : modalités, possibilités et perspectives

Le rôle des intellectuels et des artistes dans la génération des connaissances, du savoir et de l’histoire

Savoir, poly-culturalisme et identités

La production de connaissances à partir de l’incertitude au quotidien

Savoir et créativité en Afrique 

La crise de l’université en Afrique

La crise des sciences humaines et sociales en Afrique

Au-delà des désenchantements, la décolonisation intellectuelle africaine

Quelles modalités pour une lecture indigène des processus de la globalisation

Réinterroger la pertinence et l’actualité des théories de panafricains de référence (Kwame Nkrumah, CLR James, Henri Sylvester Williams, WEB DuBois, Marcus Garvey, Franz Fanon, Cheikh Anta Diop, Aimé Césaire, Nelson Mandela, etc.)

Modalités de soumission :

Veuillez faire parvenir vos textes (maximum 30 000 signes, bibliographie et notes de bas de pages incluses) avant le 31 décembre 2012. Les textes doivent être accompagnés d’un descriptif qui pose brièvement le contexte et présente les arguments du texte.

Dr Amy Niang, écrivain et professeur
Lecturer in International Relations
University of the Witwatersrand
Johannesburg, Afrique du Sud

Le comité de lecture :

Elikia M'Bokolo, histoirien et Directeur d'études à l'EHESS, Maty Diakhaté, professeur de droit, Nouréni Tidjani Serpos, écrivain, professeur et ancien sous-directeur général de l'UNESCO, département Afrique, Racine Senghor, professeur, écrivain et pemier conseiller du ministère de la culture du Sénégal, Roger Sidokpohou, écrivain, Ramatoulaye Diagne Mbengue, professeur de philosophie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Caya Makhélé, écrivain et éditeur, Habib Demba Fall, poète écrivain et journaliste, Victor Bouadjio, écrivain et éditeur, Hamidou Dia, professeur et écrivain, Amadou Elimane Kane, enseignant chercheur et poète écrivain